Les plus Cette nouvelle Apple Watch est plus rapide, son OS est bien meilleur. Elle intègre un GPS, elle est étanche jusqu’à 50 mètres dans l’eau douce ou de mer et son écran est plus lumineux.
Les moins L’autonomie qui ne progresse pas et qui souffre beaucoup lorsque l’on se sert du GPS pour courir. Pas d’affichage permanent, un boitier un peu plus épais et plus lourd. La nécessité d’utiliser un iPhone
Sommaire L’Apple Watch revient dans une version orientée sport avec des fonctions pour la natation et un GPS. Mais tous ceux qui ne sont ni nageurs ni coureurs devraient s’en tenir à la première Apple Watch.
En attendant le test par la rédaction, voici celui de nos homologues américains.
L’Apple Watch Series 2 arrive un an et demi après la première montre Apple avec de nombreuses évolutions. Cette nouvelle version est nettement plus rapide, son écran plus lumineux et elle est bien meilleure pour pratiquer des activités sportives. Il y a deux choses qui n’ont pas changé : le design et l’autonomie.
En revanche, le nouveau système d’exploitation WatchOS 3 est une vraiment une excellente mise à jour qui est par ailleurs disponible gratuitement pour tous les possesseurs d’une Apple Watch.
La Series 2 est proposée en trois finitions : aluminium, acier inoxydable et céramique qui remplace la version en or à plus de 10.000 euros. De nombreux styles de bracelets sont disponibles, de même que deux tailles de boitier : 38 et 42mm.
Les prix débutent à 419 euros pour le modèle 38m en aluminium et vont jusqu’à 1 449 euros pour le modèle en céramique. Apple propose également deux versions spéciales Hermès et Nike avec des bracelets et des cadrans numériques spécifiques. Pour notre part, nous recommandons le modèle de base en aluminium, surtout pour ceux qui veulent une montre de sport légère.
Il faut savoir que l’Apple Watch originale a eu droit à une cure de jouvence. Elle reçoit le même processeur que la Series 2 et la mise à jour WatchOS 3. Elle n’a pas de GPS, n’est pas étanche pour nager mais résiste aux éclaboussures et coûte 100 euros de moins (à partir de 319 euros). Notre sentiment est que c’est peut-être le meilleur choix pour tous ceux qui n’ont pas besoin d’un GPS ni d’une montre étanche faire de la natation.
Clairement, l’Apple Watch Series 2 est devenue notre montre connectée favorite. Mais elle n’est pas forcément pour tout le monde. Si n’avez pas de smartwatch et songez à franchir le pas, optez pour elle. Ceux qui ont déjà une Watch 1 peuvent passer à WatchOS 3 et changer le bracelet. Vous pouvez aussi attendre notre essai comparatif avec la nouvelle Watch Series 1.
À quoi sert l’étanchéité ?
Un nombre croissant de montres et de bracelets connectés sont étanches. Apple se place dans le peloton de tête dans ce domaine en proposant une étanchéité jusqu’à 50 mètres aussi bien en eau douce que dans la mer.
La Series 2 est capable d’enregistrer un entrainement de natation et d’évaluer les calories consommées. Nous n’avons pas pu l’essayer dans ces conditions. En revanche, nous avons saisi chaque occasion de la tremper dans l’eau et sous la douche.
Un GPS intégré
À l’instar de nombreux traqueurs d’activité, la Watch Series 2 embarque un GPS qui permet de suivre un entrainement de course à pied. Il s’active dès que l’on s’éloigne de l’iPhone, ce qui veut dire que l’on peut aller courir sans emporter son smartphone et récupérer les données sur le parcours. L’application génère une carte que l’on peut ensuite consulter depuis l’iPhone via l’application Activités. Nous avons pu apprécier la précision et la rapidité du GPS à l’occasion de plusieurs sorties pédestres.
L’Apple Watch 2 sera utile pour les coureurs, mais il ne faut pas perdre de vue que l’utilisation du GPS a une incidence non négligeable sur l’autonomie. Comptez environ 5 heures, voire moins si vous écoutez de la musique. Apple recommande de couper le capteur de rythme cardiaque pour prolonger l’autonomie lorsque l’on utilise le GPS. Quoi qu’il en soit, les autres montres et bracelets de fitness tels que le Fitbit Surge tiennent plus longtemps.
Un écran plus lumineux pour lire en plein soleil
Apple annonce que son écran est deux fois plus lumineux que celui de la première Apple Watch. Nous avons pu le confirmer lors d’une journée d’été où il était parfaitement lisible en plein soleil. En revanche, il manque toujours un affichage permanent comme celui que l’on trouve sur les Pebble Time et la prochaine Pebble Time 2, de nombreuses montres Android Wear ainsi que les Samsung Galaxy Gear S2 et S3. Signalons tout de même que l’écran s’illumine dès que l’on tapote dessus ou que l’on lève le poignet pour le regarder.
WatchOS 3 : c’est bien mieux
La nouvelle mise à jour WatchOS 3 est disponible pour les Apple Watch existantes ainsi que les nouveaux modèles. Elle améliore l’ergonomie dans plusieurs domaines. On dispose d’un accès rapide aux applications sans avoir à naviguer dans la grille-bulles qui était présente par défaut et n’était pas très claire. Il faut savoir que les applications tournent en arrière-plan, ce qui veut dire celles les plus récemment utilisées se chargent plus vite.
Parmi les nouveautés qui nous plaisent, signalons l’application Home pour les appareils compatibles HomeKit, de nouveaux cadrans dont deux sont dédiés au sport ou encore la très utile application pense-bête.Pour la partie fitness, les données clé (vitesse, rythme cardiaque, durée…) sont synthétisées sur un seul écran au lieu d’avoir à balayer pour les consulter une à une. Cette mise à jour apporte une véritable amélioration et nous vous encourageons à l’installer sans hésiter.
Un processeur plus rapide
L’Apple Watch Series 2 est équipée du nouveau processeur S2 qui est censé améliorer la vitesse de chargement. Dans l’ensemble, la montre nous a paru modérément plus rapide.
L’autonomie un poil meilleure
La Series 2 est un peu plus épaisse que le premier modèle. Elle héberge une batterie plus puissante pour gérer l’ajout du GPS et des fonctions fitness tout en offrant un peu plus d’autonomie que les 18 annoncées par Apple. On passe une journée complète avec à la fin encore 20-25% de batterie.
La partie fitness
Si cette nouvelle Apple Watch s’est bien améliorée pour la partie activités sportives, il lui manque encore quelques qualités. Pas de suivi du sommeil étant donné que l’autonomie limitée oblige à la recharger tous les soirs. Les bracelets Fitbit et d’autres marques proposent cette fonction. L’information sur le rythme cardiaque n’est accessible en direct que lorsque l’on entame un entrainement alors qu’un Charge 2 de Fitbit vous permet d’y accéder à tout moment.
Par ailleurs, Fitbit conserve toujours une longueur d’avance en matière de fonctionnalités sociales avec une communauté beaucoup plus étendue et dynamique. Gageons que l’Apple Watch progressera dans ce domaine avec une offre d’applications de fitness plus étoffée. En revanche, on apprécie bien la manière dont la montre Apple mesure l’activité quotidienne avec son système à trois anneaux. C’est à la fois clair et motivant. Quelques outils pour gérer la partie nutrition et poids seraient les bienvenus.
Siri est à l’écoute
L’assistant virtuel Siri fonctionne vraiment très bien sur la montre, que ce soit pour lancer un appel téléphonique, programmer une alarme ou contrôler la musique en voiture via l’iPhone.
Ce qui manque
Il y a beaucoup d’applications pour l’Apple Watch, mais il lui manque cependant quelque chose que proposent les Gear S2 et Pebble Time : un magasin pour télécharger des cadrans. On dispose de 14 cadrans préinstallés sur la montre, et c’est tout. Ce ne sont pourtant pas les possibilités qui manquent et l’on se demande pourquoi Apple n’en a pas encore profité. On peut vite se lasser des cadrans proposés et il est assez absurde de devoir acheter la version spéciale Nike+ ou Hermès si l’on veut en avoir un nouveau.
Autre absence, celle d’une connectivité cellulaire qui permettrait à la montre de rester connectée indépendamment de l’iPhone. La Gear S3 de Samsung et quelques autres montres Android le proposent, ce qui permet de passer des appels, consulter ses messages ou encore d’écouter de la musique en streaming. Apple a vraisemblablement fait l’impasse pour des raisons d’autonomie.